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Histoire Eurydice Théodokis [Scalpel Please]

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MessageSujet: Histoire Eurydice Théodokis [Scalpel Please] Histoire Eurydice Théodokis [Scalpel Please] EmptyMar 15 Avr - 20:50

histoire

Le regard dans le vide, un ventre rond se dessinant petit à petit, une longue chevelure tombant le long de son dos, cette jeune femme courait de part et d’autre de cet hôpital. Cette grossesse ne l’empêchait de faire ce qu’elle aimait par dessus tout. Mme Théodokis était connue pour son perfectionnisme et sa réputation la suivait de part le monde. Alors que ses pas se voulaient rapides et emplis de volonté la voici se stoppant net, tout en plaçant ses mains devant elle, comme pour empêcher quiconque de s’approcher d’elle. Tout en conservant son calme, elle vit l’infirmière non loin d’elle, la seule phrase qui fut prononcée fut : « Je perds les eaux, préviens mon mari ! » Voici le début d’une belle et longue famille, l’aînée venait à peine de voir le jour, ses yeux légèrement entrouverts, la bouche en coeur, la première d’une grande lignée venait de voir le jour : la belle Eurydice venait de voir le jour. Si l’on devait résumer cette famille, les termes unie, vouée à de grandes choses sont les premiers utilisés. Pendant quatre ans, la petite fille avait l’attention particulière, car étant fille unique avant d’être rejoint par une fratrie ! Elle se souvint encore de la façon dont la nourrice s’approcher d’elle lentement, l’obligeant à prendre place sur cette chaise afin qu’elle puisse coiffer cette chevelure brune et se mettre doucement à lui narrer diverses histoires. Madame Hawkins a vraiment été un élément indispensable dans la vie de ce charmant poupon, elle était celle qui était présente lorsque les nuits se voulaient cauchemardesques, son sourire était présent lorsque la journée avait été lamentable, ses bras servaient de réconfort pour les jours de pluie, Eurydice ne pourrait jamais utiliser de termes péjoratifs pour évoquer cette femme qui a eu la patience de donner tout son temps pour l’ensemble des enfants Théodokis. Lorsqu’elle n’était qu’une enfant, la jeune femme ne faisait pas attention à ce qu’elle faisait et pouvait lui en faire voir de toutes les couleurs, mais cela était dû à sa naïveté, mais en grandissant elle a remplacé Mme Hawkins dans le coeur de ses frères et soeurs afin de devenir celle qui veillait sur eux, qui leur promettait que tout allait bien se passer. (...) Quatre ans plus tard, la famille Théodokis accueillait deux nouveaux membres parmi eux, les jumeaux virent le jour et le sourire présent sur le visage d’Eurydice ne fit que s’accroître, avec cette même intensité à chaque naissance. « Je peux les prendre ? - Tu es trop petite.  » Un simple regard suppliant et un sourire irrésistible suffit afin de pouvoir tenir ses frères et soeur tout contre elle, suivant les conseils avisés de ses parents, enfin lorsqu’ils étaient là. Ce fut le schéma habituel à chaque naissance dans la famille, bien que le poupon qu’elle était devenait de plus en plus autonome, le sourire présent était constamment là. A de nombreuses reprises, la belle Eurydice remplaçait la nourrice, remplaçait les parents lorsqu’un de ses frères et soeurs en ressentaient le besoin. La belle n’avait que quinze ans ce jour-là, montant les escaliers afin de prendre la direction de sa chambre, elle resta à l’encadrement de sa porte lorsqu’elle vit l’une de ses soeurs présente à l’intérieur, se regardant dans le miroir et essayant le maquillage qu’elle venait tout juste de recevoir. Arquant les sourcils avant d’esquisser un sourire malicieux, Eurydice s’approchait doucement de sa petite soeur afin de pouvoir se placer derrière elle et lui relever doucement les cheveux. « Tu crois qu’un jour, je serais aussi grande, aussi belle et aussi forte que maman ?  » La question de sa petite soeur n’était pas anodine, les parents Théodokis avaient fixé la barre assez haute, mais une grande lignée de médecins, chirurgiens, etc…, allaient faire leur apparition sur San Francisco. Venant prendre la chaise à ses côtés, elle laissa retomber la chevelure brune de sa soeur avant de pouvoir passer doucement une main sur son visage, plongeant son regard dans le sien et utiliser cette voix douce. « Tu le seras encore plus, tu sais ma puce ! Tu n’as pas besoin de lui ressembler, tu vas faire ton propre chemin, toi aussi tu vas devenir quelqu’un de très grande, tu seras même encore plus belle et ne laisse jamais personne te dire le contraire sinon je viendrais leur botter les fesses ma puce..  » Serrant sa petite soeur dans les bras, le sourire de celle-ci valait plus que tout. Alors que leur conversation continuait bon train, le cri de la nourrice signifiant l’heure du repas se fit entendre.




Intégrer la faculté de médecine de cette université nationale de San Francisco, voilà le rêve de cette charmante brune. L’adolescente rebelle avait laissé place à une demoiselle admirable, qui faisait la fierté de ses parents, essayant de se démarquer parmi la fratrie sans jamais les offenser. Les heures de cours, les stages dans les divers hôpitaux des alentours ont eu raison des longues nuits de sommeil du passé, mais le côté perfectionniste de cette jeune se refusait de croire que cela puisse changer. Cela ne fait que trois semaines que ses cours ont débuté, sortant de cet amphithéâtre, la jeune femme prit la direction de la sortie de l’université avant d’entendre cette voix féminine se faire entendre... « Eurydice, attends !  » Elle reconnaîtrait cette voix entre milles, l’une de ses soeurs était en train de courir afin de pouvoir rejoindre la jeune femme, mais que faisait-elle ici ? Tenant ses livres entre ses mains, elle vit le sourire de sa soeur et cela pouvait lui suffir afin de pouvoir décompresser et oublier tout le stress que ces cours pouvaient lui donner.  « Qu’est-ce que tu fais là ? On ne devait pas tous se rejoindre ce soir ? - Sisi, mais j’avais envie de passer un peu de temps avec ma soeur, comme j’étais dans les parages. » Voici les mots qu’elle aimait tellement entendre, en compagnie d’une personne de sa famille, les heures passaient tellement vite que la journée s’achevait déjà et que la préparation des futurs examens pouvait déjà se préparer. (...) Arpentant les couloirs de cette université, le rythme effréné des premiers jours ne s’était pas diminué, bien au contraire, plus les mois passés, plus la pression augmentait et plus le stress était présent chez la jeune femme. Depuis quelques mois, elle ne cessait pas une seule seconde d’avoir le nez plongé dans ses bouquins, sa meilleure amie commençait à croire qu’elle deviendrait une vieillie fille obnubilée par sa carrière délaissant toute vie sociale aux alentours, mais lorsqu’Eurydice avait une idée en tête, elle était prête à tout afin de pouvoir y arriver. (...) Depuis trois ans, la jeune femme fut irréprochable, certaines remarques l’obligeaient à se surpasser afin de faire partie des meilleurs. Assise dans cette librairie à la recherche d’une idée pour un futur TP, la main d’une jeune femme vint alors se poser doucement sur son épaule. « Clara, tu as enfin décidé à venir bosser les examens. » Bien entendu, la jeune femme n’était pas sérieuse, c’était cette taquinerie permanente envers sa meilleure amie, mais elle ne pouvait pas se passer de ce petit bout de femme. « Non, non, je suis juste venue te chercher afin que puisses décompresser un peu, ce soir y’a certains internes qui ont décidé d’organiser une petite fête dans le bar non loin, je veux que tu viennes, il n’y a pas de révisions qui compte. » Comment pouvait-elle la connaître aussi bien ? Justement, Eurydice s’apprêtait à lui dire qu’elle ne comptait pas ce soir, mais voir le regard suppliant de sa meilleure amie lui interdisait, catégoriquement, un quelconque refus. Après un long soupir et en tournant les yeux quelques instants, la jeune femme finit alors par céder.  « Bon d’accord, mais je ne rentre pas trop tard, j’ai promis à ma famille de passer un peu de temps avec eux ! - Promis, puis ils sont grands maintenant, tu n’as plus besoin de les couver. - Clara ! - D’accord, d’accord, allez viens on file se préparer. » Elle ferma donc ces livres avant de partir bras-dessus, bras-dessous avec sa meilleure amie afin que la soirée puisse prendre une tournure totalement différente. Ce que la belle Eurydice ignorait est que cette soirée allait devenir un élément déclencheur dans sa vie. Grâce à cette soirée, sa vie allait changer. Se dirigeant vers son domicile, elle optait pour une robe noire, classe avant de se rendre au bar où la soirée commençait à battre son plein.


Les cloches de l’église retentissaient, une jeune femme vêtue d’une robe blanche s’avance doucement jusqu’à l’autel alors que le visage de la famille Théodokis était présent au premier rang de l’église et les filles de la famille se tenant, vêtue d’une robe turquoise au bout de l’allée. Après plusieurs minutes, le discours fut lancé et les phrases tant attendues se firent entendre... « Eurydice, Andrea, Théodokis, voulez-vous prendre Andreas Jude Tobias, comme époux, de l’aimer, de le chérir, dans la richesse comme dans la pauvreté, dans le bonheur comme dans l’adversité et ce jusqu’à ce que la mort vous sépare ? -Oui, je le veux.  » Après cet échange solennel, voici comment cet homme devint le mari de la très chère Eurydice. Depuis deux ans, les tourtereaux vivaient une idylle parfaite. Leur rencontre a eu lieu lors de cette soirée dans ce bar, rien ne laissait présager que les deux allaient connaître une histoire pareille. Si l’on revenait en arrière quelques instants, on apercevait la petite tête brune allait et venir entre les tables de ce bar, tantôt en compagnie de sa meilleure amie, tantôt accompagnée par ces médecins. Sa meilleure avait raison, pouvoir se changer les idées le temps d’une soirée était une excellente idée. Étant accoudée au bar, elle se mit à soupirer attendant que le serveuse puisse enfin s’occuper d’elle alors qu’une voix masculine se fit alors entendre à ses côtés. « Tiens, mademoiselle Théodokis, vous savez que l’alcool n’est pas bon pour la santé ?  » Détournant le regard du bar afin de venir le poser dans les prunelles de cet homme, un sourire timide et discret vint prendre possession de son visage, elle connaissait cet homme, il faisait partit des résidents en chirurgie de l’hôpital dans lequel la jeune femme n’était qu’une simple internet, ayant été plusieurs fois dans son service, elle le connaissait pour son sens du perfectionnisme, chose qu’ils ont en commun. L’hôpital était aussi l’endroit où il y avait le plus de commérages et elle connaissait très bien les frasques de cet homme aussi. La commande enfin prête, le verre de la jeune femme vint se poser doucement sur ses lèvres afin de laisser le liquide s’infiltrer en elle. Arborant un de ses si beaux sourires, elle se tourna vers lui. « Je le sais, je le sais, mais en attendant, je ne suis pas la seule à profiter de cette soirée à ce que je vois.  » Dit-elle tout en lançant un regard vers la boisson qu’il venait de commander. « Je sais, je ne suis pas un exemple à suivre, mais ça fait du bien de temps, vous devriez faire la fête plus souvent !  » Le sourire de la jeune femme se dissipait petit à petit, elle avait très mal pris cette toute petite réflexion. « Vous insinuez que je suis trop coincée pour profiter un peu de temps en temps ? - Je ne me permettrais jamais une chose pareille, mais je ne fais qu’écouter les bruits de couloir. - Et bien, si je devais les écouter, je ne serais pas en train de vous parler, mais plutôt tenter de vous éviter !  » Se levant brusquement, elle se mit à terminer son verre cul sec avant de partir saluer sa meilleure amie afin de rejoindre la sortie, mais elle fut à peine passée la porte que cette même voix masculine se fit entendre. « Mlle Théodokis, attendez !  » Après un si long soupir, la belle ne rebroussait pas chemin, bien au contraire, elle avançait afin de demander un taxi. « C’est dans votre habitude de prendre la fuite ? - En temps normal, non, mais pour éviter ceux qui se permettent de critiquer alors qu’ils ne sont pas mieux, oui ! - Je vois que vous avez un fichu caractère, laissez-moi me faire pardonner, je ne voulais pas dire ça tout à l’heure. » Le côté naïf l’empêchait de tenir tête face à un regard suppliant, elle se mit dont a accepter avant que leur relation prirent une tournure différente après plusieurs mois à se côtoyer à l’hôpital.   (...) Devant ce livre, Eurydice désespérait à trouver la solution à ce problème médical  alors que la porte de la salle de repos s'entrouvrait doucement afin de laisser une chevelure brune apparaître, le sourire d’Heléna envahissait la pièce, ce qui fit sourire la jeune femme à son tour. Venant prendre place à ses côtés, elle se mit à l’enlacer afin de la saluer et vit cet air préoccupé prendre place sur le visage de sa petite soeur.  « Tout va bien Heléna, tu as l’air préoccupé ?  » Quelques secondes vinrent se placer avant d’entendre la voix douce de sa petite soeur. « Je dois te parler Eury’. » Fermant le livre se tenant devant elle, l’attention de la jeune femme fut alors concentrée sur Heléna, l’air inquiet. « Bien sûr, qu’est-ce qui se passe ?  » Prenant les mains de sa petite soeur entre les siennes, le calme régnant dans cette pièce avait pour conséquence d’accentuer de côté confession s’installant ici. Ce fut quelques minutes plus tard qu’Eurydice vint alors à retirer les mains de la table afin de les placer sur son visage, comme désemparée face à cette grande nouvelle, elle ne pouvait pas concevoir une chose pareille et surtout la révélation que sa petite soeur venait de lui faire. Son petit trésor aimait les femmes, en soit cela ne la dérangeait pas, mais pas lorsque cela touchait à son petit trésor, se levant de son siège, la jeune femme laissa quelques minutes de réflexion avant de pouvoir prendre la parole. « Tu ne peux pas Heléna, ce n’est pas raisonnable, ne va pas croire que je t’interdise quoi que ce soit, pourquoi ? - Je ne vois pas pourquoi il devrait avoir une raison au fait que j’aime les femmes ! - Ce n’est pas ce que je veux dire Heléna, mais tu me connais et tu sais très bien que cela n’est pas bon pour toi, tu ne peux pas débarquer, m’annoncer une chose ainsi et me demander d’être consentante.  » Ce qui inquiétait le plus la jeune femme était les préjugés, jamais elle ne pouvait concevoir que sa petite soeur soit sujete à des moqueries concernant son orientation sexuelle. Plusieurs de ses amis sont homosexuels, mais Eurydice n’acceptait pas que sa petite soeur soit concernée aussi. « Je pensais que tu me soutiendrais, que tu serais là quoi qu’il puisse se passer, mais en attendant tu me regardes comme si j’étais une étrangère, comme si je venais de t’annoncer que j’étais malade. - Ce n’est pas ça Heléna et tu le sais très bien !  » Le ton entre les jeunes femmes montait et la dispute vint éveiller les soupçons d’une infirmière qui se mit à ouvrir brutalement la porte. « On peut avoir un moment d’intimité !  » Dit l’aînée de la famille avant de refermer brusquement la porte et de s’avancer vers sa soeur. « C’est quoi alors ? - C’est juste que tu t’imagines une seule seconde que les moeurs de certaines personnes restent inchangées, tu risques de souffrir avec toutes ces histoire. - Et alors, c’est le but d’une soeur d’être présente non !  » Après plusieurs minutes, les jeunes femmes n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur tout ça et c’est en claquant la porte qu’Heléna quittait la salle de repos laissant une jeune femme désemparée et totalement abasourdie par la conversation qu’elle venait d’avoir. Elle était tellement attentive au futur et au bien-être de sa soeur qu’elle avait laissé de côté l’aspect tolérant et constamment présent qu’une soeur doit-être.


Alors que des rires se firent entendre dans la salle de repos, Clara & Eurydice commencèrent doucement à évoquer les soirées passées, les moments de leur internet, à présent elles étaient toutes deux de magnifiques résidentes et cela depuis quelques années. Tout souriait à la jeune femme, depuis plusieurs années, son mariage était passé par des hauts et des bas, mais leur amour est toujours présent, la jeune femme ne regrettait rien à sa vie si ce n’était le froid s’étant installé entre Heléna et elle, mais elle évitait d’y penser lorsqu’elle se trouvait au sein de l’hôpital afin de pouvoir se concentrer pleinement sur son emploi et sur sa carrière se dessinant petit à petit. Mais ce signal vint alors perturber la conversation entamée entre les deux jeunes femmes.  « Code bleu. » Le bipeur de la jeune femme vint alors prendre le relas lui signalant que ce code concernait l’un de ses patients, courant à travers les couloirs de cet hôpital, la voici face à une pièce où le massage cardiaque commençait à peine et la sonnerie continue des appareils indiquait que son coeur avait cesser de battre. Ne réfléchissant pas une seule seconde de plus, la jeune femme vint alors remplacer l’infirmier et prodiguer à son tour le massage cardiaque, la colère et la rage dans ses gestes. Si l’on devait parler de ce patient, la jeune femme aurait certainement eu le sourire aux lèvres, cela fait plus d’une année qu’il était hospitalisé ici pour une maladie orpheline, cet homme était considéré comme le confident de la jeune femme. Il avait suivi les progrès de la jeune résidente depuis son lit d’hôpital, lorsqu’elle n’était pas au meilleur de sa forme, Eurydice avait pour habitude se rendre dans la chambre de ce patient afin de pouvoir laisser le sourire reprendre possession de son visage. Que se passait-il ? Le destin ne pouvait pas lui faire une chose pareille, elle ne voulait pas se résoudre à le laisser partir en paix et se battait afin de pouvoir lui redonner la vie. Ses mains posait sur la poitrine de cet homme, elle continuait à effectuer ce massage cardiaque sous les yeux du personne hospitalier avant que Clara vint poser son bras sur le sien. « C’est terminé Eury’ !- Non, il peut encore revenir. - Toi et moi savons que c’est faux ! » La colère ne cessait pas de s’accroître et après plusieurs minutes d’obstination, les mains de la jeune femme se retirèrent du corps de cet homme avant qu’elle se mit à jeter ses gants et son masque avant de courir derrière ce mur afin de se laisser glisser de tout son long et laisser la colère et la tristesse l’envahir. Les larmes de la jeune femme ne voulaient pas s’arrêter, comme s’il avait fait partie de sa propre famille, il était son patient, son confident, son ami… Afin d’obtenir un peu de réconfort, elle marchait péniblement vers la salle de repos où devait être son mari, mais à croire que la journée devait continuer à être horrible. Elle eut à peine ouvert la porte, qu’elle aperçut son mari en compagnie d’une autre femme. Ce fut la colère qui agissait à sa place, une fois de plus, sa vie tombait en miettes en quelques secondes. Claquant la porte, elle se mit à courir en travers de l’hôpital tout en prenant la sortie de celui-ci, ça en était trop pour elle. Elle avait besoin de temps, de faire une pause. (...) Plusieurs mois sont passés depuis cet incident, la procédure de divorce est alors lancé, comment a-t-elle pu croire qu’un homme puisse changer ?  Depuis quelques semaines, la jeune femme a décidé de prendre la vie du bon côté et de pouvoir profiter de la vie à présent, depuis que ce médecin lui a annoncé l’inévitable, elle était atteinte d’une leucémie, chose qu’elle n’avait jamais conçu pour sa vie. Personne ne devait-être au courant, surtout que sa petite soeur était malade aussi depuis sa naissance, elle devait rester forte et continuait à se montrer présente pour sa famille. Sa mutation n’a pas été un soucis, elle fut accueillie dans cet hôpital, ainsi que ses frères et soeurs, la situation avec Helèna s’était améliorée depuis peu de temps, sa petite soeur a décidé d’épouser cet homme, comme si cela n’était qu’une répétition de sa propre histoire, elle se mit alors à conseiller sa soeur et essayer de devenir de nouveau la soeur qu’elle aurait tant aimé être. Cependant, son métier de chirurgienne a du être mis de côté le jour où ce malaise eut lieu en plein milieu d’une intervention, elle se souvint de sa soeur et des jumeaux étant là à son réveil en demandant des explications. Elle dut leur expliquer ce qu’elle avait et qu’il était hors de question qu’ils puissent s’en faire. A présent, patiente dans cet hôpital, la jeune femme espère pouvoir vaincre cette maladie et pouvoir se reconstruire une vie après ça…

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