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Histoire Emeraude [Thunder Love]

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Histoire Emeraude [Thunder Love]  Empty
MessageSujet: Histoire Emeraude [Thunder Love] Histoire Emeraude [Thunder Love]  EmptyMar 15 Avr - 20:53

* Le jour de la Saint Valentin fut un jour magnifique pour la famille Peterson, voici que naquit une belle petite fille aux joues rosées, au visage de poupée, je me suis souvent demandée comment s’était passée ma naissance, étais-je née dans une famille aimante et empli d’amour ? J’eus mes réponses en grandissant. Si je devais pour parler de mon contexte familiale, j’évoquerais le terme de père, frère et génitrice ! Pourquoi ce dernier terme ? Une génitrice devient une mère lorsqu’elle apporte de l’amour, de l’éducation et une vie stable et protégée à ses enfants, ce qui n’est pas le cas de cette femme. Elle a fait partie de ma vie jusqu’à mes deux ans, mais par la suite je n’ai jamais eu envie de la connaître, de savoir qui elle était, je lui en voulait d’ailleurs je lui en veux toujours, mais je ne peux pas changer le passé, je dois savoir avancer. Quant au reste de ma famille, je parlerais d’eux en terme élogieux et rempli d’autant d’amour que je le pourrais. “ A ce soir papa.” Je n’étais pas plus haute que trois pommes, mais mon sourire se voulait déjà rassurant et adorable. Mon père s’est alors approché de moi afin de pouvoir m’embrasser doucement le front, avant d'appeler Noah, le deuxième homme de ma vie, mon frère, mon repère. Je me trouvais en bas de cet escalier, en donnant la main à ma baby sitter pendant que mon père attendit à la porte. Je vis alors Noah descendre, s’arrêter à mes côtés afin de m’enlacer, je suis leur princesse, la seule présence féminine de la famille. Une fois qu’ils quittèrent les lieux, je passais ma journée en compagnie de la baby sitter. L’inconvénient de ne plus avoir de mère et d’avoir un père effectuant le métier de profiler, je fus souvent obligée d’accepter la compagnie des nourrices, aller à la garderie à l’école ou connaître les joies de la cantine, mais cela ne me dérangeait pas au fond, car dès qu’ils rentraient, ils n’avaient d’yeux que pour moi.(...) “Noah, noah, tu peux venir s’il te plaît.” Je me tenais dans ce jardin, je faisais mine d’avoir cet air innocente alors qu’une de mes feuilles s’était envolée et coincée dans l’arbre un peu plus loin. J’avais huit ans à présent, je n’étais plus le petit poupon qui ne faisait que manger et dormir, je possédais une soif de connaissance inébranlable. Depuis que je fus en âge de tenir un crayon, je me suis découvert une véritable passion pour le dessin, je passais mon temps à griffonner, bien que cela ressemble plus à des brouillons qu’à des chefs-d’oeuvre pour le moment, mais mes traits s’affineront avec le temps. Je vis Noah arriver et me prendre directement dans ses bras. “ Qu’est-ce qui tu as ma puce ?” Ce jeune garçon comptait tellement pour moi, il était comme un héros, le garçon qui me protégeait de tous les méchants et qui serait à mes côtés jusqu’à la fin. “Sans faire exprès, j’ai mon dessin qui s’est envolé.” Je pointais du doigt la feuille coincée entre deux branches, mais cette feuille était hors de ma portée. Je le vis déposer un baiser sur mon front et prendre la direction de l’arbre et commencer doucement à y grimper. “Ne te fais pas mal Noah, sinon je demanderais à papa ce soir.” Je fus tout de même inquiète, je ne voulais pas qu’il se blesse par ma faute, mais je fus soulagée lorsque je le vis réussir à agripper cette feuille afin de redescendre avec ce si magnifique sourire aux lèvres. Je ne pus m’empêcher de l’enlacer une dernière fois, afin de le remercier, puis je le laissai reprendre ses occupations tout en venant le taquiner de temps à autre. (...) Mon enfance fut merveilleuse, je n’avais pas de présence maternelle, mais je n’ai jamais été frappée, ni même mise à la porte, j’ai toujours été choyée et protégée du monde extérieur, j’avais deux hommes rien que pour moi.

Je me souviendrais toujours de ce jour-là. Je me trouvais à l’école, je revois encore le visage souriant de cette institutrice, d’ailleurs je l’appréciais énormément, elle avait cette façon de pouvoir nous faire apprendre tout en s’amusant. De toute façon, j’ai toujours été une demoiselle irréprochable, la soif de connaissance, que je possédais en étant plus jeune, ne fait que s’accroître d’années en années, je pense même faire de grandes études afin d’en apprendre encore plus. Mais je n’avais jamais imaginé que ma vie prendrait cette tournure. Assise sur mon siège, je jouais avec une mèche de cheveux lorsque deux personnes virent alors frapper à la porte de ma classe, de nature curieuse, comme tous les autres enfants, nous vîmes entrer deux agents de police. Ils semblaient dépités, décomposés par ce qu’ils disaient à cette institutrice, mais mon sourire s’est vite apaisé lorsque je vis le visage de cette institutrice, ses yeux larmoyants, se tourner vers moi. “ Emeraude, tu peux venir s’il te plaît.” Me levant timidement, je sentis le regard curieux de tous mes camarades de classe, je pris la direction du bureau de la jeune femme lorsque sa main vint enlacer la mienne afin de m’emmener hors de cette salle de classe, afin d’éviter tout regard curieux. Une fois que nous n’étions plus qu’à trois, dans ce couloir, je vis mon institutrice se pencher un peu vers moi. “ Je n’ai rien fait Madame, je vous le promets. - Je le sais Emy, tu vas devoir suivre ces messieurs, ils vont t’emmener voir ton frère. - Noah, pourquoi ? Il a fait quelque chose de mal ? - Non ma puce, mais c’est pour ton père.” Je ne comprenais vraiment plus rien, que se passait-il à la fin ? Je n’étais pas très patiente, d’ailleurs cela ne s’est pas arrangé en grandissant ! Je fus entourée de ces deux agents de police, je pris place dans leur voiture, pendant ce laps de temps j’eus le temps d’imaginer des dizaines de choses, les toutes plus graves les unes des autres, il fallait que je cesse immédiatement. Je n’eus pas le temps de me contrôler car nous étions devant chez moi, je vis alors Noah sur le seuil de la porte, je me suis donc mise à courir vers lui en lui sautant dans les bras. Je desserra quelques temps mon étreinte afin de pouvoir le questionner sur la raison de son escort jusqu’ici. “ Qu’est-ce qu’il a fait papa ? D’ailleurs il est où ? - Emy, c’est pour ça que tu es là, papa a eu un accident de voiture, il ne sera plus là. - Allez, je te parle sérieusement moi. - Moi aussi Emy.” Mon visage connut l’ascenseur émotionnel, il passa du rire aux larmes en quelques secondes. Je venais de réaliser que ce n’était pas une blague et que mon père n’allait pas débarquer d’une minute à l’autre sans crier garde. Ce jour-là, je me suis effondrée dans les bras de mon frère et personne d’autre que lui ne put m’adresser la parole. (....) Quelques jours plus tard, l’enterrement eut lieu, je ne pouvais plus supporter tous ces personnes se penchant vers Noah et moi afin de chanter les louanges de mon père, de nous donner du courage, mais qu’est-ce qu’il savait de tout ça. J’étais une jeune femme énervée contre la vie, je ne pouvais pas croire que le destin m’avait jouée un tour pareil. Le plus effrayant pour moi, fut de croire que j’allais, en plus, être séparée de Noah, il en était hors de question. Je pris donc la direction du salon où il se tenait, il devait feuilleter un vieil album photo. Je pris place à ses côtés dans ce canapé en me collant à lui, comme pour me sentir rassurée, j’ai toujours été très affective et très tactile envers lui. “Je ne veux pas que nous soyons séparés, je veux rester avec toi, rien qu’avec toi !” Son visage s’est alors tourné vers moi, je pus lire la sincérité et la tristesse dans son visage. “Jamais je ne laisserais quelqu’un nous séparer Em’ “ . Il avait tenu sa promesse, il est devenu mon tuteur légal, un peu comme mon deuxième père, je passais constamment mon temps à ses côtés, le simple fait de devoir me retrouver seule m’effrayait...

“M. Peterson ? Ici l’infirmière du collège d’Emeraude. Nous avons du appeler les service d’urgences pour votre soeur, elle a fait un malaise pendant un cours ce matin. “ Voici un appel que mon frère avait reçu ce jour-là, je me souviens juste m’être assise dans la salle de cours, j’avais commencé à ouvrir mon cahier, prête à étudier quand j’eus cette migraine atroce. Je n’y prêtais pas la moindre attention, car cela devenait de plus en plus fréquent, je mis ça sur le compte des devoirs, du stress par rapport à différentes notes que je devais avoir, mais si j’avais su, je m’y serais un peu plus préparée. Je commençais alors à ressentir cette sensation de vertige, ces bourdonnements aux oreilles et cette vue qui devint floue petit à petit. Lorsque j’ouvris les yeux de nouveau, j’entendis une voix féminine qui me parlait, je percevais ce qu’elle me disait, mais j’étais encore dans un petit état vaseux. Il m’a fallut quelques secondes, uniquement, avant de comprendre correctement ce qu’elle disait, elle m’annonçait que je me trouvais à l’hôpital et que mon père allait venir me chercher. Mon père ? Elle avait du confondre mon frère, devenu tuteur légal, avec mon père, mais elle ne connaissait vraiment rien. Je me contentais de lui sourire simplement. Quelques minutes suffirent pour voir la petite tête brune de mon frère débarquer dans cette chambre d’hôpital. J’avais le sourire aux lèvres rien qu’à la voir, il était devenir un homme à présent, enfin il n’avait que 20 ans et moi treize, j’entrais dans l’ ère de l’adolescence, même si la mienne ne s’est jamais caractérisée par des crises de rébellion, de mutinerie, j’ai toujours été une demoiselle très calme. Je le vis s’approcher de moi afin de me prendre la main. “ Ben alors qu’est-ce que tu fais là ? - Ce n’est rien, un petit malaise, j’ai encore eu ce mal de tête avant. - Tu m’inquiètes Emy, ce n’est pas la première fois que tu te plains de ces maux de tête, tu en as toujours autant ? - Disons même plus…” Suite à cette conversation, je fus un peu obligée de suivre une batterie de tests afin de voir si cela ne cachait rien d’autres qu’un stress du à l’école. (....) Quelques semaines sont passées depuis la fameux visite à l’hôpital, j’étais même devenue une patiente régulière. Les résultats des examens furent tombées, j’étais atteinte d’une tumeur au cerveau. Je ne pouvais pas concevoir cela alors que je n’avais que treize ans, j’avais toute la vie devant moi. Je fus toujours accompagnée de mon frère, j’entrais dans ce bureau afin de pouvoir trouver plusieurs solutions, mais la seule qui m’était accordée était la chimiothérapie, je ne voulais pas, je ne voulais pas terminer comme ces personnages de films qui essaient de lutter pour perdre le combat au final. Au départ, j’avais tendance à me laisser aller, comment allions nous faire ? J’avais des années de soin qui m’attendait devant moi.  Pendant plus de six semaines, je fut hospitalisée, j'eus le droit à de la radiothèrapie, des dizaines de traitements avant d’attaquer la chimio si cela ne fonctionnait pas. Lorsque je rentrais chez moi, je n’étais plus la demoiselle pleine de vie que j’étais auparavant, je me battais avec l’aide de Noah, une seule chose m’apaisait, tenir un crayon à la main et dessiner tout ce qui me passait par la tête. Mes dessins étaient sombres comme mon esprit à ce moment. J’ai passé plus de sept ans à essayer traitements sur traitement, de ne plus ressentir la force de pouvoir avaler quoi que ce soit. Même quand je ne ressemblais plus à la jeune femme que j’aurais aimé être, je pouvais ressentir la main de mon frère dans la mienne, sentir son regard sur moi, ce regard qui n’avait pas changé d’années en années….

J’avais vingt et un ans, j’étais devenue une jeune adorable, un petit caractère bien trempé sous une apparence de jeune femme admirable. Lorsque je me regardais dans ce miroir, je ne voyais qu’une jeune femme hideuse, un bout de femme cerné par l’expérience. Je me trouvais dans cette chambre d’hôpital, je m'empressai de replacer ce foulard sur ma tête afin de couvrir mon crâne vide, cela fait quelques semaines que mes cheveux furent tombés petit à petit jusqu’à laisser le reste de ma féminité partir avec. Mon propre reflet dans le miroir me dégoûtait. Je pris place de nouveau dans mon lit alors de pouvoir terminer cette bande dessinées. Mon désir de grandes études fut ralenti par ce besoin de guérison, mais je ne restait pas inactive pour autant. Il y a quelques mois, je fus appeler par une maison d’édition par rapport à une maquette de BD que je leur ai envoyés, ils ont été conquis par ce trait de crayon, ces histoires, je suis donc devenue leur dessinatrice officielle, surtout qu’à l’hôpital j’avais le temps d’effectuer ce travail. En plein ébauche, j’entendis quelques coups à la porte et celle-ci s’entrouvrit. “ Bonsoir Emeraude, comment vas-tu ce soir ?” Un sourire se plaça sur mon visage, devant moi se tenait cet infirmier, nous avions eu l’occasion de converser ensembles, de pouvoir se confier l’un et l’autre. “Je vais bien, un peu fatiguée, mais ça va. - Alors reposes toi ! Tes dessins peuvent bien patienter demain non ? Puis il faut que tu sois en forme demain, ton petit ami doit passer je crois ” Dit-il avec ce sourire angélique présent sur son visage. Il connaissait mon emploi du temps, il était un véritable ami et soutien, en plus de mon frère, dans cette épreuve. Je ne savais pas du tout ce qui me liait à lui, mais j’avais l’impression que le destin avait voulu que nous nous rencontrions. (...) Des larmes coulèrent sur mon visage, mon petit-ami était bien passé, mais il avait décidé de rompre car cela nuirait à son image de se retrouver en compagnie d’une jeune femme “cancéreuse”, je me tenais allongée dans ce lit et laisser ma rage et ma tristesse prendre le dessus sur le reste, je laissais mes yeux pleuraient et mon esprit se libérait. Que me restait-il de cette vie, à vivre si ce n’était rester dans cette chambre d’hôpital. Ce fut l’heure où Declan, cet infirmier, entra donc dans la pièce afin de pouvoir vérifier que tout allait bien. Ce fut en me voyant dans cet état qu’il s’approche alors du lit afin de venir prendre mes mains tout en demandant inquiet. “Qu’est-ce qu’il y a Emy ? - Rien, rien, ne t’en fais pas. - Comment tu veux que je ne m’en fasse pas ?” Je pris alors la décision de lui dire et de lui raconter toute l’histoire, il semblait abasourdi par ce qu’il venait d’entendre. “Mais il a raison de toute façon, qui voudrait d’une femme qui ne sait même pas si elle pourra fonder une famille, se marier, vivre encore longtemps, puis tu m’as vue un peu, qui voudrait de ça ? -Je ne veux plus jamais t’entendre parler comme ça Emy, tu es une jeune femme remarquable, je n’ai même pas assez de compliments pour te dire tout ce que je pense, puis malgré ce que cet imbécile a dit, tu es très belle Emy.” Dit-il tout en levant sa main vers ma tête, comme s’il voulait enlever le foulard présent, je l’en empêchais, je ne voulais pas que l’on me voit aussi vulnérable. “Emy, fais moi confiance.” Je desserrai mon emprise sur sa main afin de le laisser retirer intégralement ce foulard afin de voir la jeune femme que je suis, chauve, certes, mais à ses yeux je restais une magnifique jeune femme. Sans comprendre pourquoi, je le vis alors s’approcher de moi afin de poser ses lèvres délicatement sur les miennes afin d’échanger un tendre baiser. Ce baiser était un soulagement pour moi, j’avais l’impression de me sentir désirée et appréciée, ce sentiment était perdu depuis quelques temps, je me sentais tellement désirée que malgré son rôle d’infirmier et moi, de patiente, nous avons passé une partie de la nuit ensembles... (...) Quelques semaines plus tard, alors que je le cherchais partout dans cet hôpital, je vis une nouvelle infirmière venir vers moi afin de me tendre cette lettre, que se passait-il ? Ce fut Declan qui m’écrivait afin de me signaler qu’il a du quitter l’Australie car il s’était porté volontaire pour une cause humanitaire et qu’il fallait mieux l’oublier. Mais jamais je ne pourrais oublier ce moment entre nous. J’aurais tellement aimé pouvoir le voir une dernière fois, lui dire au revoir comme il se devait.
J’avais à présent vingt quatre ans, cela fait un an seulement que je fus sortie de cet hôpital, prête à reconstruire une vie normale après tout ce temps. Je pris la grande décision de déménager de cette ville afin pouvoir m’envoler vers Gold Coast afin d’y rejoindre Noah. Je ne voulais pas rester dans une ville qui me rappelait tant le passé, les mauvaises choses vécues, les mauvaises expériences, puis rester seule dans cette ville m’effrayait au fond, puis il faut bien quelqu’un pour veiller sur ce très charmant Noah non !  
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